Ancré dans le sol montpelliérain, le projet ALMA TERRA puise son inspiration dans la science des sols, la pédologie, et dans l’imaginaire qu’offre la matière terrestre. Quartz, mica et matière organique deviennent les bases d’un langage paysager, où la composition du sol guide les choix végétaux à toutes les échelles. Cette approche sensible et scientifique façonne un jardin en dialogue avec le climat local, où la biodiversité s’exprime librement, sans contrainte.

Le projet célèbre le riche héritage botanique de Montpellier, notamment à travers la plantation d’espèces portant le nom de la ville comme Cistus monspeliensis ou Acer monspessulanum. Loin d’un végétal décoratif, ce sont des espèces locales, spontanées, résilientes, peu gourmandes en eau, qui structurent le paysage et incarnent une approche respectueuse du vivant, capable d’évoluer avec le temps.

Les tours ALMA TERRA s’élèvent comme des carottes de terre, rendant visible l’enracinement du projet dans la matière même de la parcelle. Des terrasses plantées d’agrumes, de plantes potagères et aromatiques diffusent un imaginaire méditerranéen, tandis que l’eau — utilisée avec parcimonie — circule en brume ou par goutte à goutte. Le tout forme un écosystème vivant, perméable, sensoriel, qui tisse un lien étroit entre nature, architecture et habitants.